“Comment la recherche médicale réduit l’expérimentation animale”

Retrouvez Etisense et sa solution non-invasive DECRO dans Le Figaro du 25 août 2023.

Les laboratoires sont en quête d’alternatives technologiques, sans pouvoir à ce stade se passer de tests sur les animaux. 

“C’est un petit gilet qui habille le corps d’un rat sur lequel est testée une nouvelle molécule appelée, un jour peut-être, à soigner l’homme. De l’autre côté de leur écran, les chercheurs peuvent analyser en direct trois paramètres concernant les capacités respiratoires, les éventuels troubles du rythme cardiaque et la capacité de mouvement de l’animal.

Comme ce rongeur, environ 1,89 million d’animaux tels que des souris, des singes, des lapins et des chiens ont été utilisés à des fins scientifiques en France – dont 28 % pour la recherche de nouveaux médicaments. Certains sont euthanasiés et autopsiés pour mesurer les effets toxicologiques du traitement sur leurs organes, d’autres survivent et sont donnés à des refuges ou des zoos qui en prennent soin.

“Le gilet que nous développons vise à réduire le nombre d’animaux utilisés pour la recherche scientifique. Il mesure plusieurs paramètres physiologiques et permet de combiner les études. Ce gilet sert également à améliorer les conditions dans lesquels ces animaux sont utilisés grâce à un dispositif qui n’est pas invasif, alors qu’une sonde ou un capteur doivent parfois être implantés sur l’animal afin de mesurer ces mêmes paramètres”, explique Corinne Simon, la cofondatrice d’Etisense, une société née dans les murs de l’Université Grenoble Alpes, et qui commercialise ce gilet auprès de sociétés de recherche contractuelle. […]”

Source : Le Figaro
Auteur : Guillaume Mollaret

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